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Madotec Lighthouse

1 380 €

Mon analyse

La conception de l’amplificateur intégré The Lighthouse a mis l’accent sur l’esthétique, le tube et la haute technologie et est, finalement, une sorte de pari entre amis, concrétisé par cet appareil haut en couleurs mais délivrant, déroulant la musique avec une somme de qualités totalement inattendue au regard du prix.

Initialement un prototype a été assemblé et longuement testé avec différents tubes et différents composants. Il a été écouté pendant plusieurs centaines d’heures et de légères modifications ont été apportées. Le schéma final correspond à une topologie avec triodes N.O.S 12J5 comme étage de gain et pentodes N.O.S 6Y6 comme tube de sortie. Le circuit est d’une conception originale avec des solutions spécifiques et des composants de haute technologie, à savoir une solide source de courant, des condensateurs à film de polypropylène, des redresseurs en carbure de silicium, etc.

La construction du châssis, très original, a été confiée à la société Arcajou en Bretagne.  La boîte est fabriquée à la main en contreplaqué de bouleau de 12 mm, finition standard en vernis satiné gris souris la partie supérieure est recouverte d’une pièce polie de marbre noir de 14 mm d’épaisseur collé sur 5 mm d’entretoises afin que la chaleur sort de la boîte.  La construction est en deux parties qui s’insèrent  l’une dans l’autre. La partie principale reçoit tous les composants et les connecteurs, puis se glisse dans l’autre partie. Un pur travail d’ébéniste.

Dès que les boîtiers sont assemblés, ils sont expédiés à Madotec, à Paris, où les composants et les connecteurs sont installés dans la partie principale. Ensuite, tout est câblé et vérifié visuellement. Une fois terminé, l’ampli est mis en marche et testé de manière statique. Il est ensuite soumis à tous les tests incontournables mais, évidemment, c’est l’écoute qui est fondamentale.

Justement l’écoute……J’ai l’habitude d’écouter à des niveaux relativement élevés et là 7 watt, pour driver les grosses JEAN MAURER, je me posais des questions. Mais la magie du single end a opéré et il s’est avéré que le rendement des enceintes de 92 dB ne serait pas un obstacle. J’ai alors découvert une musique fluide, soyeuse, riche. Les extinctions de notes prennent leurs aises et laissent s’épanouir la richesse harmonique dans toute sa dimension et sa densité. En fait tout est tellement là que je me suis surpris quelques fois à baisser le volume. Certes pas d’attaque de note incisive et on oublie les percussions qui vous collent au siège mais c’est un autre message que délivre le Lighthouse, tout en finesse et en réalisme naturel. Je voulais communiquer sur lui comme étant un « entrée de gamme » mais il a finalement toute sa place dans un système pérenne et il ne faut pas le négliger, bien le câbler par exemple et lui adjoindre une source de qualité. Il vous en sera reconnaissant et sera vous remercier.

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MADOTEC
et Dominique MAFRAND.

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Dominique MAFRAND est amateur d’électroniques à tubes et d’enceintes à haut rendement depuis l’adolescence. Electrotechnicien de formation, il occupe différents postes de directeur technique dans l’industrie électronique.

En savoir plus

En 2000, il crée la société Madotec et entreprend de nombreux partenariats avec des fabricants de composants et de produits haute-fidélité dans le monde entier pour en assurer la distribution en France. Il donne naissance à quelques systèmes électroniques selon ses propres  schémas originaux  et des produits notables comme l’enceinte Bleue que j’espère pouvoir vous faire découvrir prochainement, ou plus récemment l’enceinte Echoes. Bientôt également une petite enceinte en granite équipée d’un exceptionnel haut-parleur large bande coaxial de 11cms ( !) qu’il me tarde de référencer.

Et bien sur l’ampli single end Lighthouse qui est en écoute permanente chez moi et qui me ravit (voir l’article qui lui est consacré). Il a en projet la réalisation d’un système qui a pour nom Major Tom regroupant deux blocs mono à tubes et un préampli, ensemble sans concession aucune, et dont le prototype devrait « chanter » en 2019. Il est l’auteur avec Michel Aublanc d’un « guide pratique de la haute-fidélité «  (édition Dunod) fort instructif complet et synthétique.

Dominique Mafrand collabore depuis 2003 avec la presse spécialisée, notamment les mensuels Prestige, Audio Vidéo, Stéréo prestige & image, Hifi vidéo, haute-fidélité….

Mes instruments

De l’électronique à l’oreille

De l’électronique à l’oreille, circuit court vers le plaisir avec : LECTRON, JEAN MAURER, DARTZEEL, MADOTEC, iFi, CHARLIN ….